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Cotisations et contributions sociales des indépendants : de nouvelles règles de calcul en 2025

La loi pour le financement de la sécurité sociale pour 2024 réforme l’assiette des cotisations sociales des travailleurs indépendants. A partir de 2025, la réforme met en place pour tous les indépendants une assiette unique de calcul pour les cotisations et contributions sociales. 

Exit les deux précédentes assiettes de calcul distinctes entre elles ! L’une pour la CSG-CRDS basée sur le revenu professionnel augmenté des cotisations sociales personnelles obligatoires, et l’autre pour les cotisations de sécurité sociale proprement dites (maladie-maternité, retraite, allocations familiales, etc.), calculée sur le revenu net fiscal. 

Un abattement forfaitaire de 26% au titre des charges sociales et prélèvements sociaux sera appliqué dès l’an prochain. Une évolution des taux de cotisation est également prévue, qui varie en fonction du montant des revenus d’activité.

Ce qui change, en pratique. 

Le décret n° 2024-688 du 5 juillet 2024 met en place ces nouvelles dispositions. L’assiette des contributions sociales (CSG CRDS), qui est constituée du revenu avant déduction des cotisations sociales (on parle d’assiette « brute »), sera ainsi réduite par l’effet de l’abattement. Tant mieux car le montant de la CSG-CRDS ne génère pas de droits sociaux !

Par contre, l’assiette des cotisations sociales, génératrices de droits (en particulier les droits à la retraite), qui est actuellement calculée sur le revenu diminué des cotisations payées ou dues sur la période (on parle d’assiette « nette »), sera élargie car elle ne sera minorée que du montant de l’abattement de 26 %.

L’application de l’assiette unique et de l’abattement de 26 % signifie pour les travailleurs indépendants non-salariés (BNC/BIC) que leur revenu net après déduction des charges professionnelles sera la nouvelle base de calcul pour les cotisations.

Pour ceux exerçant au sein d’une structure soumise à l’IS (SARL, SEL…), leur revenu professionnel sera constitué des rémunérations perçues, ainsi qu’une part des dividendes (au-delà du seuil de 10% du capital social de la société), après déduction des charges et avantages.

Rédigé le  3 nov. 2024 20:59  -  Lien permanent

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